Partenaires sportifs et amis: Steve Guerdat et Venard de Cerisy aux Jeux Olympiques de Tokyo. | © FEI
**Editorial du «Bulletin» n° 3/2021**
Les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sont maintenant terminés. Au-delà des résultats sportifs, ces jeux ont également représenté pour les sports équestres un défi en matière d’image. Si on a pu lire et entendre de nombreux commentaires positifs sur nos athlètes humains et équins, on a aussi enregistré, suite à des événements parfois impressionnants voire tragiques, des prises de position extrêmement critiques, voire agressives quant aux activités sportives impliquant les chevaux. Les attaques contre les sports équestres ou plus largement contre toute utilisation des animaux («antispécisme») se sont multipliées ces dernières années. Elles sont parfaitement orchestrées par certains milieux extrémistes. Parallèlement à cela, on constate une plus grande sensibilité du public à la thématique du bien-être animal, ce que je salue.
A l’heure de l’information immédiate et des réseaux sociaux, il est illusoire d’imaginer empêcher la diffusion de sujets «à scandale». Il serait également faux de vouloir nier en bloc toutes les critiques faites aux sports équestres: certaines sont justifiées et nécessitent des mesures correctrices. Une meilleure information en amont concernant nos préoccupations en matière de bien-être animal et les mesures prises pour l’améliorer seraient un moyen si non d’empêcher du moins de relativiser ces gros titres.
Nous devons tous, dans nos rôles et fonctions respectifs, nous employer d’une part à identifier les domaines posant problème en matière de bien-être des chevaux et à prendre toutes les mesures correctrices nécessaires et, d’autre part, à sanctionner de façon conséquente les manquements et les fautes.
Il serait illusoire d’imaginer convaincre les milieux antispécistes extrémistes mais en combinant l’information du grand public avec une réelle prise de conscience des défis que nous avons à relever et des responsabilités que nous devons prendre, nous démontrerons que la pratique des sports équestres, de compétition comme de loisir, est parfaitement compatible avec le bien-être des chevaux.
Charles F. Trolliet
Président FSSE
Edition 7/2021
Thèmes: JO de Tokyo: le voyage en avion de nos chevaux | «Nous allons célébrer le Concours Complet à Avenches» | Entraînement neuroathlétique: le mouvement commence dans le cerveau
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